Pour cette première critique, j’avais envie de vous présenter l’un de mes gros coups de cœur du moment :
The Book of Ivy d’Amy Angel aux éditions Lumen
Il est vrai que je lis beaucoup, la plupart du temps je passe de très bons moments, parfois je suis déçue, mais il m’arrive rarement d’avoir un si gros coup de cœur pour un roman alors ça mérite bien un article non ?
Tout commence dès la couverture du livre. Je sais ce que vous allez dire : on ne juge pas un livre à sa couverture. Figurez-vous que c’est faux et les éditeurs le savent, une belle couverture c’est 80% de chance de plus de vendre l’ouvrage. Ce qui n’empêche pas que des romans avec de jolies couvertures puissent avoir un contenu médiocre et vice versa. Enfin bref, je suis donc attirée et happée par cette sublime couverture. Qui peut me blâmer ? Je vous rappelle que je travaille dans la communication… mon œil est instinctivement attiré par les beaux graphismes, déformation professionnelle.
Je me sens un peu obligée de vous replacer le contexte de cet achat pour que vous puissiez comprendre le rôle essentiel de la couverture du livre. Je me promène donc en toute innocence dans Cultura pour acheter un cadeau d’anniversaire en veillant bien à ne pas m’attarder dans le rayon littérature pour ne pas repartir avec un énième livre alors que j’en ai déjà dix en cours de lecture. Le regard fixe vers mon objectif (le rayon travaux manuels) je fonce.
…
Jusqu’à ce je sois happée par la couverture de l’un des romans qui se trouve sur le présentoir à ma gauche. La couverture est sombre et mystérieuse, on y voit une jeune femme vêtue d’une robe de mariée simple et élégante, un poignard caché derrière son dos. Panique à bord, je suis tiraillée entre l’envie de m’arrêter et celle de fuir tête baissée dans un autre rayon. Dans un moment de faiblesse, j’attrape le roman pour lire la 4e de couverture en espérant que celle-ci me décourage.
La 4e de couverture :
Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple. J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu. Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche… Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera. Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ? À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.
COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE REPARTE SANS LE ROMAN MAINTENANT, BRAVO !
Je prends une grande respiration et me décide à lire les 10 premières pages, on ne sait jamais peut-être que le contenu, lui, n’est pas terrible …
The Book of Ivy est une dystopie (si vous ne savez pas ce que c’est, je vous invite à lire cet article).Dès le début de l’histoire, je suis projetée au cœur d’un monde post-apocalyptique où une nouvelle société présidée par un tyran nommé Monsieur Lattimer tente tant bien que mal de survivre. Tous les espoirs de la démocratie reposent sur les épaules de notre jeune héroïne Ivy qui doit se marier avec le fils du président afin de pouvoir le tuer.
Je m’étais pourtant promis cette fois de résister et de ne pas repartir avec un ouvrage. Je me sens comme une femme au régime à qui on tend un énorme beignet au chocolat. Tant pis pour les principes, je ne peux pas le reposer, il faut absolument que je continue la lecture.
48h après, le livre est terminé et je ne suis pas déçue. J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution du couple, comment ils apprennent à se connaître et à s’apprivoiser. Le concept des deux familles rivales n’a rien de nouveau, pourtant il fonctionne à merveille. Au fil des pages, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions sur le passé de ces familles et sur les différents personnages. En parlant de personnages, j’ai beaucoup apprécié la complexité des héroïnes. Ivy est courageuse et honnête, il est facile de s’attacher à elle. Quant à Bishop, on aimerait le détester pour facilité la tâche d’Ivy et pourtant, c’est un jeune homme attentionné aussi perdu qu’elle.
Je m’arrête là pour ne pas vous spolier, ce serait dommage de gâcher cette belle lecture. En tout cas, j’ai dévoré le livre. Le suspens est là du début à la fin.
Je vous laisse sur une citation du roman et vous invite à vous faire votre propre jugement :
« Mais j’ai appris à la dure qu’on ne choisit pas la personne qu’on aime. C’est l’amour qui nous choisit, qui se fiche bien de ce qui est pratique, facile ou planifié. L’amour a ses propres projets et tout ce que nous pouvons faire, c’est le laisser agir à sa guise. »
Ps : je précise que The Book of Ivy n’est pas une nouveauté puisque le roman est sorti en 2014. Aujourd’hui, vous pouvez retrouver ça suite « The revolution of Ivy »
Voilà une lecture de plus à ajouter à ma wish list ! Merci pour l’idée 😉
J’ai tellement entendu parler de ce bouquin sur des chaînes YouTube que je l’ai acheté il y a quelques mois déjà. Et là grosse déception, je n’ai pas du tout adhéré à l’histoire ni aux personnages… Tant et si bien que je ne l’ai même pas fini ! Il reste sur mon étagère…
Mais je te l’accorde, la couverture est superbe !
Une de mes amies m’a dit exactement la même chose et je n’ai aucune d’idée de pourquoi elle n’a pas accroché alors que j’ai été totalement captivée par l’histoire. La lecture est quelque chose de si personnelle… je peux donc comprendre que tu n’es pas apprécié la lecture 😉
Je n’ai pas encore eu le plaisir de lire ce livre, mais il est sur ma liste de lecture depuis un moment. De mon côté je viens de terminer Nox, une dystopie en 2 tomes de Yves Grevet que j’ai véritablement adoré. j’ai découvert cet auteur après la lecture de Méto que j’ai beaucoup aimé également. Bref, je recommande pour les amateurs du genre. 😉