Je ne pensais pas revenir avec une nouvelle chronique si rapidement, mais je me suis encore fait avoir alors que j’allais acheter une belle carte postale chez mon libraire pour l’échange de livres.

J’ai fermé les yeux pour traverser les rayons en marchant à tâtons, le libraire a du se dire que j’avais mal aux yeux ou que j’étais folle ou que j’étais une folle avec un problème oculaire, mais peu importe j’avais réussi l’exploit de passer à la caisse sans acheter quoi que ce soit d’autre que ma carte, (petite victoire certes, mais toutes les victoires sont bonnes à prendre ) jusqu’à ce que j’aperçois sur le comptoir ce roman…

Je ne sais pas s’il était là parce que quelqu’un l’avait réservé ou juste parce qu’il attendait d’être rangé, mais il était là, juste devant les yeux, me narguant.La couverture est magnifique, elle m’appelle… Il n’y a personne derrière moi pour payer, je demande à la vendeuse si je peux regarder le résumé… et voilà, vous savez comment ça se termine. Je vous l’accorde quand ça concerne les livres, je n’ai plus aucune volonté. Don’t judge me.

 


Titre : The Curse

Auteur : Marie Rutkoski
Éditeur :Lumen ( J’adore cette maison d’édition, si jamais vous me lisez Mme L’ÉDITRICE, j’ai lu tous les romans que vous avez publiés depuis la création de la maison d’édition…ça m’a coûté cher, ça m’a pris beaucoup de place dans ma BIBLIOTHÈQUE mais je ne regrette pas)
Date de parution : février 2017

Le résumé du roman :

Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : 
s'enrôler dans l'armée ou se marier. 
Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. 
Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle 
à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la " malédiction du vainqueur " : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise. 

Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. 
Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... 
Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage. 

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ?
Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

 

Mon avis sur le roman « The curse »

Le positif :

L’environnement

J’ai beaucoup aimé l’environnement antique, nous sommes projetés dans l’histoire d’un peuple, les Valoriens, qui a envahi le pays d’à côté, le Herran, réduisant ses habitants à l’esclavage.Le monde inventé par l’auteure m’a séduite, j’ai aimé découvrir les rites et coutumes comme les enchères, les tenues, la ville, son marché, le jeu du croc venin…

Le style

La lecture est fluide, le style est remarquable. Je n’ai pas bloqué une seule fois sur un paragraphe en étant obligé de le relire ce qui m’arrive pourtant souvent. Les descriptions sont imagées, l’auteure arrive à faire passer l’émotion et les sentiments avec une telle facilité que cela paraît naturel. Très belle plume en résumé. J’ai également trouvé les dialogues naturels ce qui est assez rare dans un roman fantasy.

La thématique

De base, le roman part déjà avec un avantage important pour me plaire, c’est une dystopie. Kestrel, le personnage principal n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Et ça j’adore ! De nombreux thèmes sont abordés comme celui de la liberté, de la politique et de la société, c’est une diversité plutôt plaisante.

 

Le négatif  ( Si vous travaillez en entreprise vous savez que ça ne se dit pas ) On préféra le terme : les axes d’amélioration :

Les personnages

Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, ni à Kestrel, ni à Arin. Leur personnalité m’est apparue comme trop linéaire, tout blanc ou tout noir, manquant de complexité et pourtant ce sont ces deux personnages qui portent le roman. Honnêtement si l’un des personnages devait ( et oui  je ne vais pas vous spoiler ) mourir, ça ne me ferait ni chaud ni froid.

Le manque de mystère

Pour moi, le roman manque cruellement de suspense, de mystère. J’aurai pu deviner la suite du scénario dès le premier chapitre et je trouve ça dommage. Je suis une lectrice difficile, mais j’aime que l’on me surprenne, que l’on m’amène à prendre un chemin que je n’aurai pas pensé, que l’on me force à me poser des questions. Hors, ça n’a pas été le cas, cela ne veut pas dire que je me suis ennuyée, mais il manque ce petit quelque chose qui aurait sublimé le roman. De plus, petit bémol je trouve que l’histoire de la malédiction du vainqueur a été portée un peu fébrilement, je m’attendais à plus, à quelque chose de plus approfondi.

Vous savez quand vous avez vraiment très envie de ce gâteau au chocolat qui vous nargue chaque fois que vous passez devant la vitrine. Vous l’épiez chaque jour en rentrant du travail et puis un soir vous vous décidez à le manger. Et là, c’est le drame, vous vous rendez compte que vous l’aviez un peu trop idéalisé. la texture n’est pas celle à quoi vous attendiez, le goût non plus. C’est un peu la sensation que j’ai eu en lisant le roman. La couverture et le résumé me promettaient tellement de choses…
Je ne vous déconseille pas d’acheter le roman au contraire, je l’ai tout de même lu en deux jours donc il reste fort captivant et intéressant, mais ce ne sera pas mon coup de CŒUR du mois.
Comme d’habitude, je vous laisse donc sur une citation du roman :

Porte ces boucles au prochain dîner où tu seras invitée. Raconte à tout le monde que tu les as payées une somme scandaleuse, et personne n’imaginera que ce sont des imitations. N’est-ce pas là la magie des histoires : rendre vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai ?

One thought on “The Curse – Lectures et Chroniques”

  1. Personnellement j’ai trouvé le roman ennuyant, j’ai lutté pour terminer celui pourtant comme vous je trouve que la plume est belle… quel dommage !

N'hésitez pas à laisser un commentaire...ça fait toujours plaisir ;)

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